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Un homme, un époux, un père, un analyste, un professeur, un ami, un confident ...
8 mai 2009

Essai - Le Transfert

Le Transfert
   

L'analyse est l'expérience d'un lieu profondément ancré       dans l'imaginaire où le temps n'a pas d'importance. Le transfert       est toujours le lieu d'une tension dramatique, le désir d'investir       positivement quelque chose de l'ordre du manque ou de l'ordre du râté.       Et, ce faisant, si l'on plie et déplie ce noeud de désir,       c'est aussi l'espace de la pulsion irrépressible de liquider ce sur       qui on investit, c'est-à-dire ce sur quoi on a tellement buté.

   

      C'est comme si l'on cherchait confusément à synthétiser       l'histoire. Et lorsque elle se ramasse tout à coup dans un brusque       surgissement d'image, c'est l'irruption du merveilleux. Le temps se resserre       libérant les émotions et les sensations et l'on fait l'expérience       d'une synthèse créatrice d'images étonnantes et familières       comme sorties des rêves. Au détour du rythme des séances,       on fusionne, défusionne. Parfois on est voyant. C'est terriblement       efficace.

   

 

   

Dans le cadre de l'analyse chez Monsieur Pinterovic, c'est une sorte d'imago       paternelle enfin palpée et acceptable, éminemment soulageante       qui a surgi soutenue par son visage, nécessairement doublée       de ce qu'elle a véhiculé de souffrance et de ressentiment.       Et dans sa recherche de soulagement total, l'inconscient est donc implacablement       tenté de la supprimer.

Emilie Danchin http://emiliedanchin.be/transfert.html

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Méditation sur le transfert

 

«Comment voulez-vous que je vous définisse le transfert en cinq minutes? Mais je peux peut-être quand même vous dire quelque chose: Le transfert, c'est toujours une histoire d'amour.»

 

(Jacques LACAN dans un entretien télévisé avec Françoise WOLF)

   

 

   

Ce que j'ai vu est un grand-père exemplaire et tous ses attributs       dans son bureau plein de babioles et de livres. Son sourire bienveillant,       la barbe blanche, tiré à quatre épingles, pantalon,       chemise et gilet impeccable, sa chevalière, son inconditionnel accueil,       une tendresse infinie. Un personnage souriant et câlin. Un vieux monsieur       adorable éminemment intuitif proche des oiseaux. Un magnifique papy       que jamais je ne voulais perdre.

   

 

   

Le temps oeuvrant, j'ai décidé       de lui donner sa place dans mon bestiaire imaginaire comptant sur sa souplesse       extraordinaire dans les relations aux êtres et leur inconscient. Je       me suis donc adressée à l'homme et à quelques uns de         ses patients et proches qui ont bien voulu se soumettre au dialogue inconscient...

Je suis peut-être un peu dans le même malaise que Lacan au moment où Françoise Wolf lui a posé cette question piège. Comment voulez-vous que je vous définisse le transfert en quelques lignes, aurais-je, comme lui, tendance à dire.

Il est devenu fameux l'échange entre Freud et Jung sur cette question au cours de leur première entrevue, lorsqu'à la question de Freud: «Et que pensez-vous du transfert?» - Jung répond: «C'est l'alpha et l'oméga de la méthode analytique.» Et Freud de clôturer par: «Alors vous avez compris l'essentiel.» Nonobstant cette prise de position, que Jung assume presque quarante ans après, il exprime aussi souvent sa réticence et sa gêne vis-à-vis de ce phénomène. Il dit ainsi que le transfert n'est jamais un avantage et qu'on guérit malgré le transfert, non à cause de lui. Bref, si je puis m'en passer dans une analyse, quelle chance, dit-il quelque part. Je pense néanmoins que cette apparente contradiction logique de Jung vis-à-vis du phénomène du transfert ne tient pas tant à la déjà proverbiale qualité «oppositionnelle» ou «conjonctionnelle» de la pensée de Jung elle-même (l'un et l'autre et non l'un ou l'autre), qu'à la profonde ambiguïté du phénomène du transfert lui-même.

S'il est vrai ce que Freud nous a enseigné, à savoir que le transfert est la reproduction symbolique par projection de nos attitudes enfantines vis-à-vis des figures (imagines!) parentales – ce que Jung n'a jamais contesté d'ailleurs, mais y a ajouté la dimension de l'inconscient collectif – il est évident que l'ambiguïté transférentielle relève de l'ambiguïté fondamentale de la relation enfant-parent et vice-versa. Bref, quand on est papa ou maman, même «symbolique», on est aimé et haï en même temps. C'est très pénible à supporter pour qui que ce soit, même pour un Jung!

Ceci dit, je pense que ce qu'on nomme le transfert en jargon psychanalytique est en fait un phénomène tout à fait naturel qui intervient aussi bien dans l'amour (coup de foudre!) que dans l'amitié, et même dans les relations professionnelles (le patron mauvais ou bon père!). Il est en effet impossible, je pense, d'entrer en relation avec une autre personne sans projeter sur elle une image qui vient de l'inconscient, et ce qui fait, évidemment, que nous distinguons cette personne des autres. La différence, c'est que le propre de l'attitude analytique consiste à situer cette projection naturelle dans l'espace symbolique – le théâtre symbolique, comme disait Heinrich Karl Fierz –, de la considérer donc métaphoriquement et non littéralement. Disons que le patient est convaincu qu'il aime son analyste, alors qu'en fait - si tout va bien - il se met à aimer sa propre âme à travers son analyste. Si l'analyste se trompe d'objet à ce moment – s'il se croit aimé pour lui-même – la porte est ouverte à toutes les aberrations, érotiques notamment, et dont l'inflation n'est pas la moindre (se prendre pour le sauveur, le grand guérisseur, etc.). Ce n'est pas la dimension érotique (amoureuse) qui se constelle tant de fois dans la relation transférentielle qui est nocive en soi, mais le fait, comme l'a pertinemment fait remarquer James Hillman, que l'analyste la littéralise et donc, régulièrement, succombe, passe à l'acte, comme on dit dans notre jargon.

Il en va de même d'ailleurs avec la relation analytique elle-même. À mon avis (basé notamment sur plus d'un quart de siècle d'expérience, mais aussi sur les analyses pertinentes d'un Adolf Guggenbühl-Craig), rien ne la distingue fondamentalement d'une autre relation humaine, sauf une chose très importante. Alors que les autres relations humaines ont pour but la relation elle-même, la relation analytique a pour but autre chose: l'amélioration de l'état mental du patient, son sentiment de bien-être et que sais-je encore; la relation analytique est donc plutôt un moyen. Mais en dehors de cela, elle reste une relation essentiellement humaine. C'est dans ce sens que mon expérience m'a confirmé à chaque fois, dans l'immense majorité des cas, que les patients viennent chercher en fait un être humain avant de chercher un «technicien de l'amour du prochain», comme disait Wolfgang Schmidbauer dans son pamphlet Les aidants en détresse; la compétence, le savoir, le savoir-faire, les méthodes et les techniques, les patients ne les déprécient pas, mais tout cela ne sert à rien si cela ne s'inscrit pas dans une attitude humaine.

Au cours d'un séminaire (Tavistock Lectures, 1935), en réponse à un étudiant qui posait la question du bien-fondé du divan, Jung répondit non sans quelque dérision: «Je place mes patients en face de moi et je leur parle comme un homme naturel parle à un autre; je m'expose complètement et je réagis sans réserve. (…) Si je suis assis derrière eux, je peux bâiller, dormir, me laisser aller à mes propres pensées et faire ce qui me plaît. Vous ne savez jamais ce qui se passe en moi et vous restez ainsi dans une situation autoérotique et isolée qui ne vaut rien pour un homme moyen. Ce serait naturellement autre chose si vous vous disposiez à une existence d'ermite dans l'Himalaya!»

Comme dans beaucoup d'autres domaines analytiques, sans nier les acquis freudiens, Jung a, ici aussi, élargi le phénomène du transfert en montrant qu'il avait aussi une dimension collective, archétypique, analyse qui s'appuie en grande partie sur les expériences psychologiques des alchimistes. Quel n'est pas souvent l'étonnement – quand ce n'est pas le rejet – de beaucoup de gens non «initiés» lorsqu'ils ouvrent et feuillettent l'ouvrage de Jung La psychologie du transfert, parce qu'ils se trouvent face à une très érudite analyse symbolique d'une série de gravures d'un traité alchimique (Le Rosaire des philosophes) qui décrit en fait les différentes étapes du phénomène que les alchimistes appellent la conjonction.

J'estime que l'analyse d'une de ces gravures est particulièrement caractéristique de la démarche de Jung. La gravure représente un homme et une femme nus enlacés dans une position coïtale (la gravure s'appelle du reste: «Conjonction ou coït») et immergés dans la mer. Jung fait remarquer le curieux assemblage dans cette image de son érotisme frappant avec son aspect spirituel, symbolique: d'une part, ce sont un vrai homme nu et une vraie femme nue dans un posture coïtale; d'autre part, ce sont en même temps des personnages symboliques, extra-ordinaires, car ils portent chacun une couronne et sont flanqués du soleil et de la lune, annonciateurs de la conjonction suprême. Aussi, Jung commente-t-il en disant que cette image «possède une signification, non pornographique, mais symbolique. (…) L'herméneutique et la méditation médiévales – poursuit-il - ont pu contempler sans scandale, en les transfigurant par l'esprit, les passages les plus osés du Cantique des Cantiques. (…) L'union au niveau biologique représente l'union des opposés au sens le plus élevé.» C'est dans cette même perspective qu'un James Hillman écrit: «L'erreur freudienne ne se situe pas tant dans l'importance donnée à la sexualité; plus grave est l'illusion que la sexualité se ramène à la sexualité proprement dite, que le phallus se limite au pénis.» Il fallut attendre un Lacan pour sortir la psychanalyse de cette illusion, lorsqu'il a dit, entre autres choses: «Il n'y a pas de rapports sexuels; il n'y a que des fantasmes de rapports.»

Cela nous amène à un autre thème jungien qui a un rapport avec le transfert et qu'on a parfois appelé la banalité de l'archétype.

On a souvent accusé Jung d'être un mystique, un illuminé, un gnostique, un métaphysicien, j'en passe et des meilleures; qu'il ne voyait les choses que dans la perspective mythique, archétypique. Et il est vrai que c'est le seul psychanalyste dont les ouvrages se retrouvent sur les étagères des librairies «ésotériques», à côté des cartes de tarot, des pendules et des boules de cristal. Mais je pense qu'on lui fait tort là. Il a toujours dit qu'il n'était qu'un empirique, à savoir quelqu'un qui n'accorde d'importance qu'à l'observation des phénomènes et à l'expérience. Mais ce n'est pas sa faute si les phénomènes irrationnels font partie également, depuis la nuit des temps, des phénomènes humains. Jung a eu le tort, en quelque sorte, de les observer, de les étudier et de les analyser en tant que phénomènes psychologiques humains, au plus grand dam de sa crédibilité «scientifique». Comme disait un de mes détracteurs congénères un jour, parce qu'il n'appréciait pas mon interprétation (psychanalytique) de la réalité croate: «Ce qui ne devrait pas exister, n'existe pas!» Très lacanien, n'est-ce pas? Car la réalité est justement, comme disait Lacan, ce qui se refuse à toute symbolisation. O sancta simplicitas!

Jung était parfaitement conscient de ce que Nietzsche appelait l'humain trop humain. Cela l'agaçait même de temps à autre. Il a ainsi envoyé une patiente qui est venue le consulter chez une de ses élèves en lui disant: Je vois, maintenant vous allez commencer à me parler de votre mère, de votre père, de votre enfance et tout cela. Je vais vous envoyer chez une de mes élèves qui se débrouille admirablement avec cela. Après, quand vous aurez des rêves symboliques, archétypiques, revenez chez moi! C'est sans doute pour cela que sa femme lui aurait dit un jour: Carl Gustav, ce n'est pas vos patients que vous aimez, c'est leurs images! Mais, finalement, il n'avait peut-être pas tort. Car si les patients viennent, ils ont, bien sûr, l'illusion qu'ils viennent chercher l'amour de l'analyste vis-à-vis de leur propre personne, mais en fait, ils cherchent, sans le savoir, qu'on aime leur âme, et l'âme ne peut s'exprimer vraiment qu'en images! James Hillman avait dit un jour, à juste titre, je pense, que si les analystes restent à longueur d'heures et de journées dans leurs fauteuils à écouter les malheurs et les petites misères de leurs patients, cela ne pouvait être qu'en vertu de la fascination qu'exerce sur eux, qui les séduit, la beauté de l'âme humaine en souffrance, de la psycho-patho-logie.

La banalité de l'archétype, c'est cela. Grâce à la magie de ce «théâtre symbolique» (H. K. Fierz) qu'est l'espace analytique (y compris la configuration du domicile du psychanalyste!) et qui se constelle par la vertu du transfert, n'importe quel événement de la vie quotidienne (banal ou non) du patient, n'importe quel fait divers, est en quelque sorte transfiguré, à savoir transposé sur cette scène symbolique où il acquiert un sens dans la trame du destin du patient. C'est cela qui fait la différence entre parler de l'altercation avec son chef de service avec un copain dans un café devant un verre de bière et en parler à son analyste au cours d'une séance d'analyse.

Bien des patients aujourd'hui ressentent une sorte de culpabilité de s'occuper de leurs «petits» problèmes quotidiens en analyse, alors qu'il y a des tas de gens dans le monde qui crèvent de faim ou de maladie. Je leur réponds qu'ils vivent dans une civilisation (qui a ses avantages, mais aussi ses inconvénients, comme toute civilisation) et que leurs «petits» problèmes, ainsi que ceux de leurs amis, partenaires, etc., ne sont peut-être pas si petits que cela, puisqu'ils peuvent détruire autant les existences que la famine, le sida, la sécheresse, etc. dans les pays du Tiers-Monde. James Hillman (encore lui!) a critiqué dans un texte brillant («Du miroir à la fenêtre») la relation analytique individuelle comme foncièrement narcissique et nombriliste. Si je puis entièrement le suivre lorsqu'il estime que la psychanalyse doit s'ouvrir au social et surtout au politique, je ne puis le suivre quand il décrie et dénigre désormais l'utilité de la relation analytique individuelle. Ne serait-ce pas, peut-être, chez lui, un règlement de comptes personnel justifiant idéologiquement son propre changement de cap (l'arrêt de l'activité analytique)?

La banalité de l'archétype nous protège de l'inflation. Un jour, ma femme avait dû confectionner des masques de têtes de divers animaux pour une représentation théâtrale dans l'école où elle travaillait comme professeur d'arts plastiques. Après la représentation, elle avait récupéré les masques et m'avait demandé d'en choisir un pour mon bureau. J'ai choisi… l'âne! Et je l'ai installé – sans y prendre garde, car à la recherche d'un espace libre sur mon mur – au dessus des photographies de Starcevic (un penseur croate romantique), de Jung et de Toni Frey, mon maître zurichois. C'est lorsqu'un patient m'avait fait remarquer la chose, que je me suis rappelé une anecdote sur Jung. À un journaliste, qui lui demandait pourquoi il avait installé une reproduction du buste de Voltaire de Fernay, avec son sourire sardonique, dans la salle d'attente, Jung avait répondu: «Pour que mes patients ne me prennent pas trop au sérieux!» Mon âne avait manifestement la même fonction de dérision vis-à-vis de mon savoir.

Dans la relation transférentielle, le patient (la patiente) et l'analyste sont de simples mortels, avec leurs soucis quotidiens, leurs petites mesquineries, leurs problèmes familiaux, conjugaux, professionnels, bref, leurs banalités navrantes. Mais en vertu de la dimension symbolique (métaphorique, archétypique) de leur relation, ils sont aussi roi et reine ou roi et prince héritier, protagonistes d'un drame qui tend à la transfiguration de cette banalité, à lui conférer un sens dans la trame du destin de chacun des partenaires, patient(e) comme analyste, de ladite relation. Les problèmes commencent à partir du moment où l'un des protagonistes (ou les deux: cela arrive peut-être encore plus souvent aux analystes!) se prennent pour… ce qu'ils ne sont fatalement pas. Observez les malades mentaux dans les hôpitaux psychiatriques: il n'est guère de personnages plus tragiques: c'est comme s'ils se prenaient pour des dieux ou des héros d'on ne sait quel drame sublime. Un vieux proverbe romain dit: Quem deus vult perdere, primum dementat! (Celui qu'un dieu veut perdre, il le rend d'abord fou.) Est-ce pour cette raison que Jung disait aussi: «Tant qu'il y a de l'humour, il y a de l'espoir!»? Un ami et ancien élève, devenu philologue classique, m'a expliqué un jour que la fameuse inscription – Gnôti séautòn (connais-toi toi-même) – au-dessus de l'antre de la Pythie de Delphes, et dont l'invention est souvent erronément attribuée à Socrate, signifie en fait: reconnais-toi comme mortel et pas comme un dieu. L'inspiration comique, à la différence de l'inspiration tragique, nous rappelle toujours cette vérité, nous rappelle nos limites, notre condition humaine – trop humaine. Comme disait Nietzsche: «Le bas-ventre est cause que l'homme ait quelque peine à se prendre pour un dieu.» Affirmation éminemment freudienne! Ou faudrait-il dire plutôt que Freud était éminemment nietzschéen?

Et je terminerai ce petit texte en rappelant la parole d'un grand penseur américain, esprit universel s'il en est encore et un des fondateurs de la thérapie systémique (dite aussi familiale). Dans une préface à l'ouvrage autobiographique de son ami Joseph B. Wheelwright, analyste jungien et fondateur de l'école jungienne aux États-Unis, Gregory Bateson écrit: «Je ne sais si Jo se cache derrière un flux perpétuel d'humour ou si l'humour est réellement une sorte d'émergence de la théorie jungienne, une pointe d'iceberg peut-être? C'est certes souvent une interruption, mais si j'examine, lorsque j'ai été interrompu, ce que j'aurais dit si je n'avais pas été interrompu, je trouve que cela aurait été un peu lourd, un peu épais, un peu intellectuel. Le problème avec Jo – et je soupçonne que c'est aussi vrai dans le cabinet de consultation – c'est qu'il est plus rapide que les névroses de ses patients. Ils étaient justement prêts à se conduire symptômatiquement lorsqu'ils s'aperçoivent que le bureau de consultation est envahi par les sons d'un bastringue et par une vieille chanson grivoise. Je pense que cela doit avoir pour effet de perturber chez le patient le contexte de la formation d'une nouvelle absurdité avant qu'elle ne s'énonce, mais je soupçonne que cela puisse être thérapeutique. Nous ne savons pas grand-chose sur l'humour. Un peu sans doute sur le mot d'esprit (Freud)… Il y a dans le vrai humour quelque chose de plus que l'hostilité, et ce quelque chose est un baume pour l'âme humaine. »

Antoine PINTEROVIC'

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