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Un homme, un époux, un père, un analyste, un professeur, un ami, un confident ...
8 mai 2009

Oeuvres, travaux et publications


pinte_books


Thèses et oeuvres publiées :

1° La thèse d'Antoine

saint_exupery_ou_enfant_divin

La thèse de doctorat d'Antoine a été publié par mes bons soins. Sa publication a été refuséé par bon nombre de maisons d'éditions. Alors qu'il me partageait cela un après-midi, je lisais ce matin-là un article qui parlait de l'auto-publication (lulu.com). J'y ai vu une synchronicité et j'ai décidé de publier par ce biais la thèse :

SAINT-EXUPÉRY OU L'ENFANT DIVIN

SYNOPSIS

Conçu à l'origine comme une thèse de doctorat, cet ouvrage est divisé en deux parties. La première constitue une sorte de tentative de synthèse et de conciliation des diverses approches anthropologiques, mythologiques, psychanalytiques et linguistiques de l'image archétypique du puer aeternus (enfant divin), figure qui a beaucoup préoccupé Jung lui-même et les psychanalystes jungiens (principalement M.-L.von Franz et James Hillman).

La seconde s'attache à une approche de la biographie de Saint-Exupéry, autant légendaire qu'historique, ainsi qu'à une tentative de «lecture jungienne» de son œuvre à la lumière de l'image archétypique (mythique) de l'enfant divin et sous le projecteur du «Petit Prince», ce fameux conte, condensé mythique en fait de l'une et de l'autre, fournissant par la même occasion les divisions de cette partie de l'ouvrage qui en épousent les épisodes et les avènements essentiels.

La dédicace du conte exupéryen nous introduit dans une analyse de l'enfance «réelle» et de l'enfance mythique («rêvée») de l'auteur, fondée sur les évocations littéraires dans l'œuvre et sur les témoignages de son entourage.

L'auteur tente d'abord, dans un premier chapitre de «reconstituer» le portrait de l'homme Saint-Exupéry sur base de témoignages historiques et de montrer que ce portrait correspond effectivement trait pour trait à la personnalité dite «puer», telle que l'ont définie Jung, von Franz et surtout Hillman, sans négliger pour autant la dimension pathographique («diagnostique») qui s'évertue à distinguer les traits narcissiques névrotiques des thèmes archétypiques authentiques de la personnalité «puer».

Le troisième chapitre, partant de la syzygie «rose-baobab», analyse les relations de Saint-Exupéry à sa mère et plus généralement aux femmes, en tentant de montrer qu'elles sont, elles aussi, structurées par les thèmes majeurs de l'image archétypique du Grand Féminin.

Le quatrième chapitre aborde, à travers l'analyse archétypique des «habitants des planètes», l'autre pôle de la personnalité exupéryenne, le pôle «senex» (vieillard), qui s'épanouira pleinement dans ce qu'il appelait son œuvre «posthume» («Citadelle») et de la singulière opposition-complicité qui les sépare et réunit à la fois, mais dont l'adulte est absent, une des caractéristiques majeures de la destinée exupéryenne.

Le cinquième chapitre s'attaque, sous l'égide du Renard et du symbole du Puits, au problème de l'évolution spirituelle et de son issue, l'individuation de Saint-Exupéry.

L'auteur a laissé pour le dernier chapitre le personnage du Serpent, figure symbolique polyvalente et présente dans presque toutes les civilisations et religions. L'évocation de l'image archétypique du serpent; symbole à la fois de mort et de renaissance, permet à l'auteur de cet ouvrage d'aborder les aspects sombres, fragiles et mortifères de la personnalité: les accidents, les faiblesses, les chutes, les échecs et... la mort prématurée.

http://www.cgjung.net/publications/saint_exupery_ou_enfant_divin.htm

D'autres oeuvres d'Antoine seront bientôt disponibles.

2° Traductions :

pouvoir_et_relation_d_aide

                             

Pouvoir et relation d'aide
d'Adolf Guggenbühl-Craig

Pouvoir et relation d'aide décrit les dimensions et les risques de la relation d'aide. La lecture de cette analyse fouillée et fine des pièges que tend à ceux qu'on appelle volontiers "les professionnels de la relation" le revers sombre de leur magnifique métier - le désir de puissance - sera d'un grand secours au psychothérapeute, au psychanalyste, mais aussi à l'assistant social, à l'enseignant et à l'animateur religieux.

L'extrême honnêteté avec laquelle l'auteur aborde les questions les plus délicates de la relation psychothérapeutique - la sexualité, le charlatanisme, les honoraires, l'efficacité - fournira également aux "non initiés", ainsi qu'aux éventuels "clients" futurs de l'analyse, une démystification de tout le bien, mais aussi de tout le mal qu'on en dit.

Un deuxième essai s'ajoute à ce texte, il traite des difficultés à concevoir une formation valable à un métier (celui de psychanalyste) où la pièce maîtresse de la compétence est constituée par le facteur le plus subjectif qui se puisse concevoir - la personnalité même de celui qui est appelé à exercer le métier. Réflexion fructueuse qui rencontrera les préoccupations de tous ceux qui sont appelés à organiser des groupes de formation à la relation thérapeutique.

http://www.cgjung.net/publications/pouvoir-relation-aide.htm

B° Morbisme

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Alfred J. ZIEGLER est né en 1925 . Psychiatre et analyste de formation, il consacra de nombreuses années de son existence non seulement à la clinique privée et institutionnelle, mais aussi au laboratoire de recherches en onirologie dans le cadre de la médecine psychosomatique. Il fut aussi chargé de cours à l'Institut Carl Gustav Jung de Zurich.

Rédacteur et éditeur de la revue «Gorgo», revue de psychologie archétypique et de pensée imaginale, publiée à Stuttgart, il fit paraître en 1987 un second volume de «médecine morbiste»: «Images d'une médecine de l'ombre» («Bilder einer Schattenmedizin»). En 1983, il avait publié «Délire et réalité: l'humanité en fuite devant elle-même» («Wirklichkeitswahn: Die Menschheit auf der Flucht vor sich selbst»); et en 1991, un an avant sa mort survenue à Lucerne, le 24 octobre 1992, un recueil de nouvelles sous le titre: «Le Castrat: heures spirituelles d'une mystique morbide» («Der Kastrat: Geisterstunden einer Krankheitsmystik»).

Le morbisme est une théorie psychosomatique qui envisage une interdépendance d'arrière-plan entre le sain et le morbide, interdépendance qui peut les amener à se renforcer mutuellement. La maladie n'y est pas conçue comme une erreur de la nature, mais bien comme cet élément qui rend précisément la vie possible et, par là aussi, ce qui est, sur le plan personnel et culturel, spécifiquement humain. Son arrière-plan est sombre et se détache dès lors essentiellement d'autres modèles psychosomatiques, plus positivistes.

Le morbisme peut être désigné comme une médecine archétypique, parce qu'il envisage le morbide en fonction des images originelles et comme imbriqué dans une nature humaine d'une complexion «chimérique» et polaire. Aussi est-il apparenté à la psychologie analytique de Carl Gustav Jung dont il procède. Le morbisme s'est cependant rendu maître de la corporalité humaine d'une manière tout à fait caractéristique et discernable. Ses modes de traitement, qui correspondent à sa nature, sont du type verbal-analytique et font appel à un langage d'une qualité quasi «organismique».

Cet ouvrage, traduit également en italien, et qui en est à sa deuxième édition anglaise, se situe à la croisée des intérêts médicaux et psychologiques, mais il est susceptible d'interpeller aussi le lecteur que la question des nécessités de la nature humaine ne laisse pas indifférent. S'il n'est peut-être pas encore devenu un best-seller, comme l'a confié l'auteur à son traducteur français, il est certes appelé à devenir un long-seller.

http://www.cgjung.net/publications/morbisme_alfred_ziegler.htm

C° Les vieux sots

Adolf Guggenbühl-Craig est psychiatre et analyste jungien à Zurich. Dans les premières années de sa pratique, il s'occupa beaucoup de jeunes délinquants et criminels. Proche collaborateur de l'Institut Carl Gustav Jung de Zurich, il en fut président pendant des années et membre du Curatorium. Il y fut chargé de cours et analyste didacticien. Connu pour son activité de conférencier international, il fut longtemps président de la Société internationale de psychologie analytique.

Parmi ses nombreuses publications, il faut au moins citer les importants ouvrages suivants: Difficultés psychiques et leur traitement, Zurich, 1961; Pouvoir et relation d'aide, Bâle, 1971 (traduit en français par Antoine Pinterović chez Mardaga, Bruxelles, 1985); Les déserts de l'âme; considérations sur Éros et la psychopathie, Zurich, 1980; Le mariage est mort – longue vie au mariage, Zurich, 19833.

Tout ce qui est psychique ne peut être conçu qu'avec des images. L'auteur défend la thèse radicale que les sciences humaines, mais surtout la psychologie, ne peuvent être comprises que comme mythes, à mettre en parallèle avec les contes du canton d'Uri, les histoires de dieux et de héros grecs, ainsi que d'autres récits mythologiques. Les conceptions politiques et historiques, les théories psychologiques, que ce soient celles de Freud, de Jung ou de Kohout, les thérapeutes comportementalistes ou autres sont tous à comprendre comme des formes modernes de mythologie. L'auteur examine de ce point de vue, entre autres, la croyance au progrès, le nationalisme, l'internationalisme et la pléthore d'informations.

Mais précisément parce que les mythes sont si importants pour notre vie politique, culturelle et psychique, il s'efforce de suivre la trace des maladies et de l'abâtardissement des images mythiques.

Il traite avec lucidité l'image mythique de «la sagesse des vieillards», image morbide et nocive qui détruit les possibilités de développement de l'homme âgé et asservit les jeunes. «Les vieux sots», «la sottise de l'âge» sont par contre des images mythologiques saines dans les dernières années de notre vie. Pour la vieillesse, la liberté d'être sot est prônée, ainsi que la libération des contraintes sociales.


http://www.cgjung.net/publications/les_vieux_sots_adolf_guggenbuhl_Craig.htm


D° Ombres et Lumières :

Caspar Toni FREY, époux de Rita WEHRLIN, est né en 1925 à Saint-Gall. Il a fait son doctorat en philosophie à l'Université de Zurich avec la thèse: Les fondements théoriques de l'ontologie de Nicolai Hartmann (Tübingen, 1955). Il a accompli sa formation propédeutique en psychologie analytique à l'Institut Carl Gustav Jung de Zurich et a obtenu son diplôme d'analyste jungien à la Society of Analytical Psychology de Londres. Il est membre de la Société anglaise et suisse et de la Société internationale de psychologie analytique. Il a entamé son activité d'analyste à la Clinique Schlössli à Oetwill (Zurich), puis au sanatorium Bellevue de Kreuzlingen chez Ludwig Binswanger.
C'est là qu'il a rencontré Heinrich Karl Fierz avec qui, entre autres, il va fonder la première clinique jungienne en Europe, Clinique et Centre de Recherches en Psychologie jungienne (1963). Il y assumera jusqu'en 1987 les fonctions d'analyste-psychothérapeute et de directeur administratif, de même que les fonctions de chef du service de la psychothérapie et de la formation des futurs analystes. Il est également, depuis de longues années, professeur à l'Institut C. G. Jung de Zurich. Il a remarquablement synthétisé le fruit de son enseignement théorique (car Tony Frey travaille aussi à l'Institut Jung de Zurich comme didacticien, superviseur, et animateur de groupes de contrôle) dans un travail intitulé La Psychologie analytique (complexe) de Jung, publié en 1977 dans l'encyclopédie suisse allemande de la psychologie, Die Psychologie des 20. Jahrhunderts (Kindler, Zurich), et qui n'a paru en volume séparé qu'en français dans la traduction d'Antoine Pinterović.
Si l'œuvre écrite de Tony Frey peut paraître mince, comparée à celle de quelque géant de l'écriture analytique, comme Freud ou Jung, c'est que l'énergie créatrice de son auteur s'était grandement investie dans d'autres domaines non moins importants et non moins exigeants: la conception et la réalisation d'une institution psychiatrique à partir des vues jungiennes sur le psychisme humain, évitant l'écueil d'une médicalisation déshumanisante, tout en maintenant le souci de la rigueur scientifique; la formation de futurs analystes dans le cadre de l'enseignement à l'Institut Jung de Zurich, et, last but not least, le travail analytique avec ses patients qui, comme il le dit lui-même, ne l'ennuie jamais.

Mais la minceur de l'œuvre est largement compensée par la densité de sa pensée et la diversité des sujets abordés. Cela va des problèmes de l'interprétation des rêves, en passant par ceux de la synchronicité dans la maladie mentale et de l'inefficacité des méthodes psychothérapeutiques, jusqu'aux problèmes parapsychologiques de la synchronicité, des rapports de la psychologie analytique et de l'éthique, de la pathologie institutionnelle, de la supervision, du rôle de l'homosexualité dans la transmission du savoir analytique, et du statut de la psychologie des profondeurs face aux tentatives récentes de légalisation de la psychologie clinique académique un peu partout dans le monde. Ce qui traverse, cependant, comme un fil rouge, toute la réflexion de Tony Frey, c'est l'importance gigantesque de la réalité de ce que Jung appelle l'ombre, en termes plus proches de la psychanalyse dite classique, le refoulé, d'où le choix que nous avons fait du titre à l'ouvrage.

Par là, Tony Frey se révèle aussi comme un authentique descendant de Freud, c'est-à-dire comme un bon analyste. Car il n'y en a que de deux sortes: les bons et les mauvais; les bons étant ceux qui ont compris que l'ombre existe. En eux aussi.



http://www.cgjung.net/publications/lumiere_et_ombre_caspar_toni_frey.htm

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